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Montagne de Buttes

Impact sur l’Environnement

37. Combien de kilomètres de lignes électriques aériennes seront mis sous terre grâce à la réalisation de ce projet ?

Au moins 36.8 km de réseau électrique aérien dans le Val-de-Travers (entre Les Bayards, Saint-Sulpice, Fleurier, Môtiers, Couvet et Travers) seront remplacés par des lignes souterraines. Aucune nouvelle ligne électrique aérienne ne sera construite pour le parc éolien. Le réseau après le poste électrique de Travers n’est pas à renforcer.

38. Quel est le temps nécessaire pour compenser l’énergie grise émise par la construction d’un tel parc éolien ?

Le bilan d’énergie grise – écobilan – des parcs éoliens est considéré comme exceptionnel, parmi les meilleurs dans le domaine de la production d’électricité.

Des études ont démontré que les éoliennes actuelles compensent leur énergie grise en 6 à 7 mois de production. Sur une durée de vie de 20 ans, une éolienne produira du courant propre pendant de nombreuses années ou 40 fois plus que celle utilisée pour la construire.

39. Combien de CO2 produit une éolienne pour 1 kWh ?

La production de CO2 d’une éolienne se situe aux environs de 10 g par kilowattheure.

La production de CO2 est identique pour l’énergie hydraulique, de 32 g pour l’énergie solaire et de 66 g pour l’énergie nucléaire. Rappelons enfin que 100 millions de kWh/an équivalent à environ 100’000 tonnes de CO2 économisées par an.

40. Existe-t-il des habitations depuis lesquelles on entendra les éoliennes ?

La loi en vigueur définit les valeurs limites d’exposition au bruit. Les éoliennes n’échappent pas à l’application de cette loi.

Les éoliennes ne devront pas dépasser les limites fixées. Des logiciels performants ont été utilisés pour modéliser le bruit pour chaque habitation. Les éoliennes choisies sont parmi les plus silencieuses possibles (pas de boîte à vitesse, rotation lente, aérodynamisme optimisé, moyeu haut…). Après l’installation, des mesures réelles seront effectuées pour les confronter aux chiffres annoncés. Si le bruit devait s’avérer trop élevé, le groupe de suivi – incluant les riverains – identifiera les solutions possibles avec les propriétaires, à savoir la réduction éventuelle de la vitesse de rotation pour certaines périodes, plantations d’arbres, installations de fenêtres anti bruit.

41. Plus généralement, les éoliennes produisent-elles des nuisances sonores ?

Comme nombre d’équipements modernes, les éoliennes peuvent avoir un impact sonore en émettant des sons audibles.

Le suivi environnemental prévu, au terme de la construction du parc, permettra de vérifier le respect de ces normes acoustiques sur la durée et, si nécessaire, d’engager des mesures concrètes.

42. Quelles sont les mesures dites de compensation pour la faune ?

Les mesures de compensation suivantes sont prévues en faveur de la faune :

  • Les lignes aériennes existantes de moyenne tension entre Les Bayards et Travers seront majoritairement enterrées. Ceci englobe les lignes électriques dans le cirque de Saint-Sulpice, où nichent entre autres le hibou grand-duc. Ces lignes présentent un risque d’électrocution pour l’avifaune. Les pylônes dangereux restant, dans un rayon de 3 km autour du cirque de Saint-Sulpice et du parc éolien seront tous assainis.
  • Les éoliennes en prairie de fauche seront arrêtées le jour de la fauche et le jour de la récolte de foin pour protéger les rapaces comme le milan royal.
  • Des murgiers pour la petite faune seront aménagés
  • La circulation routière motorisée sur les nouveaux chemins sera interdite. Des barrières seront installées et des tronçons seront reverdis pour empêcher physiquement une circulation transversale à travers le parc.
  • La revitalisation des pâturages boisés va profiter aux oiseaux de ces milieux comme l’alouette lulu.
  • L’étagement des lisières va profiter aux chauves-souris et aux oiseaux de ces milieux comme la pipit des arbres.
  • Un fonds pour des projets en faveur des chauves-souris sera créé.• Les éoliennes seront arrêtées selon un régime défini d’entente avec Pro Natura, WWF et ASPO/Birdlife pour protéger les chauves-souris et les oiseaux migrateurs, en particulier les jours de fauche et de récolte.
  • Les dômes de fourmis sont conservés et les plantes protégées évitées.
  • Le secteur central est exploité sur une surface d’environ 100 ha, de manière extensive afin de préserver et d’améliorer les conditions des espèces menacées par une exploitation agricole intensive. 

La situation générale pour l’avifaune va s’améliorer par la construction du parc éolien.

43. Est-il exact qu’un flash clignotant chaque seconde équipera chaque éolienne ?

Oui, comme tout objet situé en hauteur, mais des discussions avec l’Office fédéral de l’aviation sont en cours afin de trouver des solutions alternatives (système infrarouge par exemple).

Les éoliennes doivent être balisées afin d’assurer la sécurité aérienne. Cela dit, des solutions sont possibles afin de minimiser l’impact, comme la synchronisation des flashes par exemple et leur orientation vers le haut, afin que seuls les avions les repèrent. De plus, ces flashes seront actifs la nuit uniquement. 

44. Le mouvement des pales produira-t-il un effet stroboscopique ?

Une éolienne projette comme toute autre haute structure, une ombre sur le terrain qui l’entoure.

Si vous habitez très près d’une éolienne, vous vous sentirez peut-être gêné, de temps à autre, lorsque ses pales traversent la lumière du soleil, la coupant en morceaux et provoquant ce que l’on appelle une ombre mouvante. Le réfléchissement du soleil sur les pales est toutefois évité avec les nouvelles générations d’éoliennes avec des peintures non réfléchissantes sur les pales. L’effet de l’ombre portée sur la porte d’un garage ou d’une chambre à coucher sera nettement moins dérangeant que l’ombre sur un salon ou une pièce de vie. Verrivent SA veille à localiser les éoliennes de façon à minimiser le phénomène d’ombres. La législation suisse ne réglemente pas les ombres mouvantes des éoliennes. Verrivent SA se réfère donc à la réglementation allemande suivante : sont acceptées un maximum de
8 heures par année et un maximum de 30 minutes par jour. D’entente avec les propriétaires, des mesures seront prises au moment où les problèmes seront constatés. Les solutions envisageables sont l’arrêt de certaines éoliennes à certains moments de la journée, la  plantation d’arbres qui masqueront les problèmes d’ombres. Ce suivi environnemental sera effectué par l’équipe projet qui inclura les propriétaires fonciers.

45. Quelles sont les mesures dites de compensation pour l’environnement ?

L’ensemble des mesures de compensation permettra de répondre aux attentes de la Confédération, du canton et des communes de la région. Le budget est de CHF 1’700’000.-.

Les mesures sont les suivantes :

  • Exploiter extensivement le secteur central
  • Remplacer les objets protégés (murs de pierres sèches principalement)
  • Assainir les pylônes à risque du réseau électrique à moyenne tension
  • Réduire le risque de collision pour les rapaces
  • Conserver les dômes de fourmis de bois
  • Aménager des murgiers pour la petite faune
  • Réduire les dérangements de la faune
  • Conserver les stations de centaurées des bois
  • Revitaliser des pâturages boisés
  • Etablissement de lisières étagées
  • Réduire la mortalité des chiroptères
  • Création d’un fonds de conservation des chiroptères
  • Réduire la mortalité des oiseaux migrateurs
  • Suivi de l’effet des mesures

46. A quelles distances des habitations les éoliennes se situeront-elles ?

La distance ne fait pas totalement sens, ce qui importe c’est le respect de l’Ordonnance sur la Protection contre le Bruit (OPB). A la Montagne de Buttes, les distances les plus courtes entre une éolienne et une habitation sont de 272m, 311m, 337m, 354m.

Mettre une distance minimale ne donnerait aucune garantie aux habitants quant au respect de l’OPB, c’est d’ailleurs pour cette raison que la grande majorité des Etats n’en fixent pas. De toute façon, à la Montagne de Buttes, toute implantation d’éolienne respectera les normes de protection contre le bruit, pour les habitations permanentes et les estives.

47. Quel est l’impact d’un tel parc sur la santé ?

Quel est l’impact d’un tel parc sur la santé ?

Verrivent SA ne peut se substituer aux experts en la matière et n’est pas habilité à parler de la pertinence des études effectuées dans ce domaine. Elle ne peut que relayer l’existant et ne souhaite pas entrer dans la logique des opposants en ne citant que des résultats d’études allant dans son sens. 

48. Les terrains voisins des éoliennes seront-ils toujours utilisés pour l’agriculture et le tourisme ?

Oui.

L’emprise au sol des éoliennes est faible – environ 44 m2 –. Leur présence n’exclut donc pas la culture ou le pâturage et n’empêche pas le passage des personnes, ni les activités de détente et de sport.

49. Quel est le risque de rupture d’une pale ou du mât d’une éolienne ?

Les éoliennes sont prévues pour résister à des vents très forts et présentent dès lors une sécurité totale.

Les éoliennes sont prévues pour résister à des vents très forts et présentent dès lors une sécurité totale.

50. Les éoliennes dérangent-elles le bétail ? Et les autres animaux ?

La présence d’une éolienne représente une intrusion tolérable dans le monde de la faune qui comprend rapidement qu’il n’a rien à craindre de cette présence nouvelle.

Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’Ecole vétérinaire de Hanovre. Ainsi, tant pour les animaux tels que chevreuils, lièvres et renards que pour les vaches et les chevaux, rien ne peut attester d’effets négatifs.

51. Quelles sont les études environnementales effectuées pour ce parc ?

Toutes les exigences cantonales et fédérales sont appliquées afin d’assurer la meilleure intégration paysagère possible. Des études d’impact sur l’environnement – EIE – doivent être fournies pour obtenir l’autorisation de construire un parc. Elles ont toutes été réalisées en bonne et due forme pour le parc de la Montagne de Buttes.

Les services cantonaux concernés analysent ces études et demandent, au besoin, des compléments. Les études sur la faune et la flore sont longues et détaillées. Elles nécessitent des mois d’investigation par des spécialistes agréés et coûtent plusieurs dizaines de milliers de francs.

52. Les éoliennes peuvent-elles s’emballer en cas de fortes rafales de vent ?

Les éoliennes s’arrêtent lorsque la vitesse du vent dépasse 100 km/heure, par mesure de sécurité.

L’ouragan Lothar a permis de prouver que les éoliennes sont capables de faire face à des conditions extrêmes et les études démontrent qu’il n’y a pas à redouter de chute.

53. Doit-on craindre que les pales projettent de la glace ou de la neige en hiver ?

Non, il n’y a aucun danger de projection de glace pour les personnes. La situation a été étudiée et les éoliennes sont placées à une distance suffisante afin de ne pas mettre en danger les personnes, voitures et habitations.

La formation de glace n’est pas empêchée par le système de chauffage mais leur projection est fortement réduite par réduction de la glace sur les pales. De surcroît, la machine détecte la formation de glace sur les pales et s’arrête dès lors automatiquement.

54. Les milans royaux attirés en période de fauchage risquent-ils d’être atteints par les pales ?

Il n’existe pas d’étude approfondie. Par précaution, les éoliennes sont arrêtées en périodes de fauche.

55. Les normes et les réglementations légales seront-elles respectées ?

Oui, absolument.

Tout parc éolien doit respecter les lois et règlements en vigueur, les services cantonaux et communaux y veillent en contrôlant chaque étape du projet.

56. Quel sera l’impact du parc sur la faune ?

Le choix des emplacements des éoliennes s’est fait en fonction de la protection des milieux naturels, de la faune et de la flore.

Un bureau spécialisé en environnement a réalisé une étude d’impact sur tous ces milieux et permettra de les protéger au mieux. Il s’agit d’éviter, de réduire et de compenser les impacts du projet. Les chemins d’accès doivent être réalisés en fonction de ces critères également. Pour exemple, une éolienne a dû être abandonnée – la plus à l’est – afin de réduire les risques de collision avec les oiseaux migrateurs et les rapaces nichant dans les parois rocheuses du cirque de Saint-Sulpice.

57. L’effet stroboscopique représente-t-il un danger pour la santé des riverains ?

Non, cependant, il peut provoquer une certaine gêne.

Le phénomène stroboscopique est principalement lié au fait de l’ombre des pales passant devant le soleil. Cette ombre peut être projetée sur la façade d’une maison ou dans un jardin. Le phénomène de réflexion du soleil sur les pales est évité en utilisant des peintures non réfléchissantes.

58. Pourquoi ne pas avoir concentré les éoliennes sur un espace plus restreint ?

Pour exploiter au mieux le potentiel venteux, il est important de respecter une distance suffisante entre les machines. Avec une production de 10 % de la consommation électrique neuchâteloise par un seul parc éolien, la concentration est justement atteinte.

Cette contrainte profite également à la vue puisqu’elle évite ainsi la surcharge paysagère. 

59. Est-il prévu de créer des places et des aires logistiques dans le cadre du projet ?

Oui, deux aires logistiques seront construites afin de faciliter le transbordement des éléments constitutifs des éoliennes (pales et tours) sur le site. La première se situera à la douane des Verrières et la seconde au Mont des Verrières.

Ces aires logistiques seront remises dans leur état initial après les travaux de construction.

60. Quelle est la surface totale de terrain utilisé par l’ensemble des éoliennes ?

Sur une surface totale de 820 hectares, seuls 4,8 hectares seront utilisés par les éoliennes, au terme du projet.

61. Le paysage ne mériterait-il pas davantage d’égards ?

Le projet respecte la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage – LPN –, ainsi que les exigences cantonales.

Le peuple neuchâtelois soutient l’énergie éolienne. Le 18 mai 2014, il a accepté à 65 % le contre-projet du Grand Conseil pour une planification éolienne cantonale, approuvée par la Confédération, ce qui valide dès lors l’implantation d’éoliennes sur le périmètre du canton, sur l’un des 5 sites retenus. Plus généralement, l’appréciation d’un individu sur le degré d’impact du façonnage d’un paysage par l’homme dépend de sa position personnelle et subjective. Il est donc délicat de répondre de manière uniforme. Rappelons enfin l’enterrement de 36.8 km de lignes électriques aujourd’hui aériennes.

62. Quelles sont les mesures prises pour la protection des sols ?

La protection des sols est régie par l’Ordonnance sur les atteintes portées aux sols. Le projet dépend donc de ce cadre légal bien défini et doit le respecter.

Un spécialiste des sols sera intégré au groupe de suivi, dès la phase préparatoire du chantier. Les mesures préconiseront de ne travailler que par temps sec pour ce qui concerne les travaux touchant les sols, d’éviter de mélanger des sols d’origines différentes et de minimiser les transports, d’éviter un tassement trop important des sols qui détruirait les structures naturelles du sol. A la fin des travaux, les sols des routes, sur les fondations des éoliennes, sur les places d’installation et sur une partie des aires de grutage, seront reconstitués.

63. Que se passe-t-il lorsque la foudre atteint une éolienne ?

Des parafoudres sont présents sur les nacelles et les pales, avec une mise à terre. Il n’y a donc aucun risque pour l’homme. De surcroît, les éoliennes ne contiennent pas de métal ou d’élément conducteur dans les pales.

64. Les infrasons ont-ils un impact sur la santé ?

Il n’existe pas de lien avéré entre le son émis par une éolienne et l’état de santé.

Il n’existe aucune preuve scientifique démontrant que les sons des éoliennes auraient un effet nuisible sur l’oreille interne ou des conséquences sur la santé. Il faut préciser encore que les infrasons produits par le vent sur la végétation sont plus élevés que ceux des éoliennes. De la même manière, à l’intérieur d’une voiture qui roule, les infrasons produits sont plus élevés également.

65. Existe-t-il un problème d’écho des éoliennes ?

Non.

Les éoliennes génèrent deux types de bruit. Le bruit mécanique et le bruit aérodynamique généré au moment où la pale passe devant le mât de l’éolienne. A 500 mètres d’une éolienne, ce bruit a été mesuré à 33 décibels.

66. Le bruit du vent couvre-t-il celui d’une éolienne ?

Oui, des études ont montré que le bruit d’une éolienne est masqué par le bruit du vent, à partir d’une vitesse de celui-ci de 7 mètres par seconde.

67. Combien de chauves-souris sont-elles atteintes par une éolienne, chaque année ?

Une étude suisse indique que lors de 50 recherches autour de 5 éoliennes différentes, deux cadavres de chauves-souris ont été trouvés. Il existe donc bien un risque de collision entre les éoliennes et les chauves-souris, à la Montagne de Buttes. Cependant, l’activité pour le parc éolien de la Montagne de Buttes est considérée comme relativement faible. A travers les mesures d’évitement de l’impact sur les chauves-souris, Verrivent SA s’engage à réduire l’impact au maximum à une chauve-souris par éolienne et an. Les règles ont été établies ensemble avec le WWF et Pro Natura, elles sont définies dans la fiche de mesure « Réduire la mortalité des chiroptères» et seront appliquées dès la mise en service du parc éolien. Des contrôles d’efficacité de cette mesure seront effectués dès la première année d’exploitation du parc éolien.

68. Existe-t-il des solutions pour détourner les chauves-souris des éoliennes ?

Oui, il a été démontré que plus le vent est faible, plus l’activité des chiroptères est forte. Un système d’arrêt des éoliennes sera mis en place afin de protéger les chiroptères.

Un système appelé Chirotech a déjà été testé dans le parc éolien de Bouin, en Vendée. Ce système numérique arrête les éoliennes lorsque les conditions sont telles qu’elles favorisent l’activité des chauves-souris. Ce système a permis de réduire de 50 à 70 % la mortalité des chiroptères, avec une perte d’exploitation de seulement 0.1 %. Verrivent SA va également étager certains tronçons de lisières, en bordure de parc, afin d’augmenter l’attractivité de ces zones, respectivement de détourner les chauves-souris en évitant les éoliennes.

69. A-t-on étudié l’impact sur les insectes ?

Les insectes ont fait l’objet de recherches ciblées sur l’ensemble du périmètre, avec une attention particulière portée aux lépidoptères (papillons), orthoptères (sauterelles, criquets, grillons), libellules et fourmis des bois. Ces données ont permis de détecter les secteurs sensibles du point de vue de la conservation de la biodiversité, secteurs qui ont été évités dans la planification des infrastructures du projet (zones d’implantation des éoliennes, places de grutage, accès routiers, zones de dépôt, infrastructures électriques). On peut donc affirmer que le projet aura un impact très modeste sur les insectes. Les dômes de fourmis des bois ont été relevés avec précision. Seules 2 fourmilières (sur 88 recensées) sont situées à moins de 20 m des infrastructures projetées ; elles feront l’objet de mesures de protection ciblées (protection lors des travaux voire déplacement en dernier recours).

70. A-t-on étudié l’impact sur la flore ?

La flore a fait l’objet de relevés détaillés dans les secteurs sur lesquels une infrastructure est projetée (zones d’implantation des éoliennes, places de grutage, accès routiers, zones de dépôt, infrastructures électriques). Les secteurs les plus riches ont été évités, ce qui permet de réduire considérablement les impacts du projet. Une mesure spécifique a été prévue en faveur de la centaurée des bois, une plante considérée en danger dans le Jura, présente de manière localisée sur la Montagne de Buttes. Les secteurs occupés par cette plante seront protégés lors des travaux, et les pieds qui seraient détruits seront transplantés. L’exploitation extensive du secteur central et la revitalisation des pâturages boisés permettent de rétablir et de garder des surfaces pour la flore exigeante.

71. Combien d’oiseaux sont-ils tués chaque année par une éolienne ?

On ne peut pas contester que les éoliennes puissent tuer un certain nombre d’oiseaux. Ne nous trompons toutefois pas de coupable. Leur impact est sans commune mesure avec les autres causes humaines. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se préoccuper de cette situation et ne rien faire. Toutes les solutions possibles ont été prises en compte dans la planification du parc de la Montagne de Buttes.

Supprime-t-on les fenêtres parce que des centaines d’oiseaux viennent s’y écraser ? Eliminer les chats domestiques des fermes et des habitations éviterait la mort de 10 mio d’oiseaux par année en Suisse. Selon un article de la revue Nature, de 2004, la plus grande menace pour les oiseaux réside dans le changement climatique. Dans ce sens, l’énergie éolienne permettra de contribuer à freiner ces dégâts.

72. Pourquoi avoir choisi la Montagne de Buttes et ainsi dénaturer ce paysage ?

Il faut mettre des éoliennes là où le vent souffle le plus. Ensuite, une fois le site déterminé, il s’agit de placer les éoliennes afin qu’elles s’intègrent au mieux avec le paysage.

73. Comment tenterez-vous de dissimuler ces éoliennes qui défigureront le paysage ?

Les éoliennes modifient le paysage c’est certain. Toutefois, de nombreuses mesures ont été prises afin d’assurer la meilleure solution possible (lignes de force du paysage, rythmicité, contre-plongée, etc…). La majorité des lignes électriques aériennes entre les Perrosettes et Travers seront mises sous terre. Sans le parc éolien, ces travaux ne pourraient s’effectuer.

L’implantation d’un parc éolien est tout à fait compatible avec l’activité locale dans la mesure où elle n’empêche ni le pâturage des bêtes, ni l’exploitation des terrains concernés, ni l’utilisation de ceux-ci pour des activités de loisirs. Une éolienne a une durée de vie d’environ 20 ans. Si le parc n’est pas renouvelé, le paysage retrouvera son aspect initial après le démontage. Son impact sur le paysage est donc limité dans le temps. Rappelons encore qu’une éolienne produit de jour comme de nuit, toute l’année et surtout l’hiver. Ainsi, elle représente un très bon complément aux autres énergies renouvelables, le solaire par exemple qui produit principalement en été et pas du tout la nuit.

74. Quelle sera la durée de construction du parc ?

Entre deux et trois ans de travaux pour réaliser le parc dans son entier.

75. Qui supportera les coûts inhérents au démontage en fin d’exploitation du parc ?

98 % du poids des éléments qui constituent une éolienne sont recyclables contrairement au nucléaire. Le coût du démantèlement est intégralement pris en charge par les exploitants. Un fonds est constitué et géré conjointement avec les communes concernées. Il faut compter environ Fr. 100’000.- par éolienne.

76. Les infrastructures routières existantes permettront-elles d’acheminer le matériel nécessaire à la construction du parc ?

Des études de transport ont été faites et l’acheminement des composants d’éoliennes est possible, sous réserve d’aménagements mineurs de certaines voies. Verrivent SA garantit toutefois une totale remise en état de ces dernières, au terme des travaux.

77. L’intégralité du béton sera-t-il retiré lors du démontage d’une éolienne ?

Lorsque l’on démantèle une éolienne, il est convenu de démonter la plate-forme sur une profondeur permettant ensuite la réutilisation de la parcelle (environ 60 cm). Lorsque cette dernière appartient à un agriculteur, il faut qu’il puisse à nouveau cultiver son champ sans risque.

Le socle d’une éolienne représente des déchets inertes, non toxiques. Démonter l’intégralité de la plate-forme n’aurait aucun sens puisque, une fois le béton extrait de la terre, il faudrait le mettre dans une décharge de déchets inertes, ce qui revient à enfouir ces déchets à nouveau dans la terre. Nous aurions donc utilisé beaucoup d’énergie inutilement puisque ce béton finira de toute façon enfoui.

78. Quelle est la durée du démontage d’un tel parc ?

Entre un et trois mois par éolienne.

79. Quels seront les désagréments occasionnés par le chantier ?

Si désagrément il y a, il sera limité à une ou deux saisons d’été.

80. Conviendra-t-il d’abattre des arbres avant l’implantation des éoliennes ?

Si des arbres devaient être abattus, les opérations seraient supervisées par un ingénieur forestier et conformes aux dispositions légales, notamment en ce qui concerne les mesures de compensation.

81. Comment les éoliennes vont-elles être montées ?

A l’aide d’une grue mobile qui hissera chacun des éléments des éoliennes jusqu’à son emplacement. On compte une durée de 5 à 10 jours pour monter une éolienne avec une tour en acier.

82. Quels seront les mouvements de camions pendant les travaux ?

Les camions accéderont principalement par la route venant des Verrières, utilisant les 2 aires de logistiques nouvellement créées ainsi que des camions permettant d’incliner les pales des éoliennes dans le virage en épingle en direction du Mont des Verrières. Il y aura des mesures de restriction de circulation temporaires pendant l’installation du parc.

83. Fermera-t-on des routes durant les travaux ?

Il est possible que certaines restrictions de circulation interviennent lors du transport des grands éléments des éoliennes (pale, nacelle, mât). Cela ne sera le cas que ponctuellement, sur de petites périodes.

84. Par quelles routes acheminera-t-on les éoliennes ?

Elles arriveront de France, par Pontarlier, Les Verrières et monteront sur la Montagne de Buttes par le stand de tir des Verrières.

85. Les habitants proches du parc pourraient-ils bénéficier de l’installation de la fibre optique ?

Cela ne dépend pas de Verrivent SA mais de la volonté du fournisseur d’accès (Swisscom, etc…). Toutefois, toutes les éoliennes seront connectées par fibre optique. 

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